Puzzle n° 21
La vie parisienne à la Belle-Époque
Post-impressionniste, Jean Béraud (1849-1935) n’a pas cherché à révolutionner les arts visuels – se satisfaisant des techniques qui avaient été mises au point par les peintres modernes qui s’étaient opposés à la peinture académique. – Cependant, outre son désintérêt notoire pour la recherche esthétique, l’œuvre de ce peintre de genre qui aimait représenter les mœurs de la vie parisienne – avec la patine du temps, aura pris une dimension historique : sa peinture finissant par acquérir une perspective documentaire…
Chroniqueur de la vie parisienne, Béraud a représenté les habitant(e)s dans leur cadre de vie : les Grands boulevards, les parcs, les champs de course ; et aussi, dans la proximité des monuments les plus emblématiques de la Ville Lumière ; l’arc de Triomphe, la tour Eiffel, la colonne Morris…
Jean Béraud (1849-1935) a magnifié la colonne Morris – ce monument exclusivement dédié à la liberté d’expression conquise dans le prolongement de la Révolution française ; le peintre-témoin de la vie parisienne aura hissé la colonne dédiée à la promotion du spectacle vivant, au même niveau que l’obélisque de Louxor fixé sur la place de la Concorde…
Républicain, l’artiste a voué un culte aux bistrots parisiens dont il a fait nombre d’interprétations, défendant l’idée que les citoyens et les citoyennes, dans des lieux publics où l’on pouvait consommer de l’alcool, devaient pouvoir échanger librement des idées ; convaincu, avec l’écrivain Hippolyte Castille (1820-1886) – que : « Les cafés et les cabarets sont les salons de la démocratie »
Ce tableau intitulé Colonne Morris, boulevard des Capucines, 1880 Par Jean Béraud (1849-1935) est conservé au : Walters Art Museum, Baltimore, Maryland, United states
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